Simone Veil
Son combat
Les impacts


Pendant le seconde vague de féminisme, les femmes revendiquaient surtout leur droit à la sexualité et les droits qu'elles voulaient obtenir étaient surtout dans ce domaine. Les droits des femmes ont beaucoup évolué depuis la seconde moitié du XXème siècle, ce qui a eu des impacts sur les métiers qui deviennent de plus en plus féminisés, comme le métier d'avocat qui est passé de 44% de femmes en 1999 à 51% en 2007. De plus, la loi de 1999 relative à l'égalité entre les femmes et les hommes, qui modifie l'article 3 de la Constitution, permet aux femmes d'accéder plus facilement aux mandats électoraux et fonctions électives, et complète l'article 4 en disant que les partis politique se doivent d'appliquer cette loi, donc en recrutant des femmes au sein du parti. En 2000, la parité est obligatoire dans le gouvernement.
En France, le recours à l'IVG est resté stable depuis 1975 : le taux oscille autour de 1,4 % des femmes de 15 à 49 ans et on estime que près de 40 % des femmes y auront recours dans leur vie. Dès son adoption, la France est devenu le pays européen avec le plus de couverture contraceptive, ce qui réduit beaucoup le nombre de grossesses non prévues. En revanche, ces grossesses non désirées aboutissent plus souvent à un avortement qu'avant. Depuis, la loi a subi de nombreuses modifications. Ainsi, l'IVG est remboursé par la sécurité sociale depuis 1983, et à hauteur de 100% depuis 2013. Depuis 2014, la femme peut demander l'interruption de grossesse qu'elle soit majeure ou mineure et sans l'autorisation de ses parents ou responsables légaux mais doit venir à l'opération avec une personne majeure. Cependant, ce droit n'est pas définitivement acquis pour les femmes. En effet, certaines relatent que, pour avorter, elles doivent franchir un vrai « parcours du combattant ». De plus, même si Jean Veil affirme que cette loi n'est plus en danger puisqu'elle est rentrée dans les mœurs de notre pays, elle est cependant menacée par des manifestations plus ou moins violentes, appelées « commandos anti-IVG », comme par exemple le cas de Xavier Dor, condamné à 11 reprises par le gouvernement français pour entrave à la loi. En effet, Xavier Dor est un médecin créateur de l'association SOS tout-petits qui est très engagée dans la lutte contre l'avortement. Il a notamment organisé de nombreuses opérations de « sauvetage » comme il les qualifie, en occupant en s'enchaînant et récitant des cantiques religieux les salles d'opération pour ne pas qu'elles aient lieu, détruire les dossiers médicaux, ou encore entretenir une pression psychologique sur les femmes souhaitant se faire avorter afin de les culpabiliser. La loi relative à l'IVG a aussi changé considérablement les droits des femmes aujourd'hui.